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« Une scène de quelques mètres carrés, un tabouret en bois brut, un tambour chamanique suspendu à un socle. Il n’en faut pas plus à Stéphane Kneubuhler pour faire entrer ses spectateurs dans le monde de l’imaginaire… Il est facile de comprendre que les spectateurs apprécient. Les uns frappent dans les mains, les autres tapent des pieds. Tous sont guidés par le tambour qui tantôt donne la cadence d’un personnage marchant dans la neige, tantôt imite les battements du cœur à l’approche d’un danger ou bien encore simule le frisson face à l’Ogre du givre… Une fraîcheur dans l’écriture qui n’est pas pour déplaire malgré les températures négatives… »

« Hier après-midi, sous les frondaisons sucrées de l’érable de la Princerie, Stéphane Kneubuhler a charmé petits et grands. Avec des histoires venues du monde entier. Des contes qui commencent dans la réalité pour glisser tout doucement vers l’étrange et le grinçant… Plus c’est mystérieux, et plus les enfants adorent et en redemandent… Il faut dire que ce menteur professionnel a du style et du métier pour les embarquer, loin, loin, loin. Tranquillement, sans contrainte, juste en mimant une délicieuse tétée ou un crapaud englué. Les silences et le langage corporel comptent alors autant que les mots. Qu’il égrène avec une gourmandise consommée. »

« Devant un public aussi nombreux qu’attentif, le conteur Stéphane Kneubuhler a déroulé le fil de ses contes merveilleux, de ceux que les grandes personnes écoutent en rêvant à leur enfance et de ceux que les enfants écoutent, sagement, en frissonnant un peu, mais pas trop. Rien de tel en effet que ces contes merveilleux pour comprendre ce que sont la cupidité, la bêtise, les conséquences d’une parole non tenue ou encore l’intelligence face à un être maléfique… »

« Ce conteur inspiré, habité par la mythologie nordique, tiendra en haleine une trentaine d’auditeurs dont de nombreux lycéens. D’Yggdrasil à Asgard, la cité des dieux, d’Odin, roi des dieux à Thor, dieu de la guerre au marteau magique « dont la barbe rouge brille d’éclairs », en passant par Freya et Sif « aux cheveux d’or », la voix puissante du conteur accompagnée des roulements du tambour qui ponctue une histoire pleine de bruit et de fureur aura impressionné un public conquis. »

« Sans masque, sans grimace, sans costume, Stéphane Kneubuhler raconte comment ce personnage sorti de son imagination découvre le monde… C’est un spectacle conçu pour que l’imagination vagabonde à son aise. »

« Cet homme est un magicien. Stéphane Kneubuhler est une sorte de griot moderne… Son répertoire est immense, des histoires de tous temps, peuplées de lutins, de personnages fabuleux, mais aussi des histoires d’amour, d’arbres et de nature, tout un univers merveilleux porté par le geste et la voix d’un enchanteur que la vie enchante et qui nous rappelle que raconter est un art. Un art plus ancien que l’écriture. On songe alors à ses illustres prédécesseurs, Homère ou les griots d’Afrique, porteurs de mémoire et de vie… Avec des serviteurs comme Stéphane Kneubuhler, le conte est condamné à une perpétuelle modernité. »

« Dans l’intimité de cette petite salle, Stéphane Kneubuhler entraîne parents et enfants dans l’univers de P’tit Bonhomme. Tour à tour grenouille, arbre à bonbons ou ruisseau, Stéphane campe sur ses propres textes toutes une galerie de personnages avec pour tout artifice sa soix et son corps… On est loin, très loin de la poudre des superproductions théâtrales. Et pourtant, avec toute sa simplicité et sa fraîcheur, Stéphane Kneubuhler fait pétiller les yeux. »

« L’imaginaire est exploité à merveilles par un conteur généreux et touchant. »